QUARTIER FAYOLLE du 8RPIMA

 

 

Quartier

Quartier de Lardaillé  puis FAYOLLE

Situé sur la route de Brassac , construit en dehors de la ville de 1874 à 1876 pour un régiment hippomobile. En plus du quartier bâtit s’est ajouté un terrain de manœuvre pour l’artillerie.

Unités:

1874-1921 : 9°RA

1881 :  4 batteries du 3°RA jusqu’en 1914

Création du 9°RAC (Campagne) et départ pour la guerre

1915    Création du 115°RALH et départ pour la guerre.

363° RA ( ex 38° )après la guerre.

1929 Recréation du 115° RALH départ du 363°

1939 Départ du 115° pour la guerre.

1940-1942 Centre Mobilisateur n°16, 3° groupe du 15°RA, 3° Dragons

1942-1944 Allemands

1944-1962 475° RA, 1° RAC 1945, 13° RDP 1953-1956 (Dragons paras) 2°RAMa 1962

Juillet 1963 8°RPIMa

Aujourd’hui le Quartier Fayolle abrite le 8°RPIMa

Le champ de manœuvre, vendu en partie à la ville pour y construire un collège et plus tard la bibliothèque et un gymnase s’est réduit mais permet au régiment d’avoir tout de même une piste d’athlétisme, le parcours du combattant, un terrain de foot,  des hangars et un grand parking véhicules.

Entre les deux guerres le champ de manœuvre à servi de terrain d’aviation, Rolland Garros s’y est posé.

Origine du nom Lardaillé, un lieu dit rattrapé et dépassé par la ville. Aujourd’hui le quartier urbain est toujours appelé Lardaillé.

8 rpima alerte 1966 batiment central de la ccs 2  75  115 001 1  269 001 1

 1948  1961 place d armes  1966 defil  1966 fayolle

 1970  1970 dit  1972 fayolle 2  1975l

 1996 entr e fayolle 1  2003 foyer 1  Fayolle  Fayolle garages 66

Montage photo guerite

cliquez sur la guérite

Img 2785

La garnison de Castres

Combien êtes-vous du 8, de 1963 à nos jours à mal connaitre ce qu’a représenté la garnison de Castres ?

Il n’y avait pas de casernes mais uniquement des quartiers  qui ont été construits pour des unités de traditions montées, c'est-à-dire à cheval. On dit "caserne" pour l’infanterie et "quartier" pour la Cavalerie, l’Artillerie et le Train. A Castres il y eut de la cavalerie et de l’artillerie.

On retiendra pour la Grande Guerre que c’est de Castres que partit au combat la 16ième Brigade d’Artillerie dont les 3ième et 9ième RAC (artillerie de campagne) qui étaient ici. Le 56ième RAC qui complétait la brigade était à Montpellier.

N’oublions pas que le général commandant la brigade était logé à Beaudecourt. Le bâtiment abritait aussi une école d’artillerie.

 

Voici donc l’histoire des quartiers de Castres.

Quartier VILLEGOUDOU puis DROUOT  après la 2° guerre mondiale.

Situé  sur les bords de la Durenque (petite rivière) face au lieu dit: Le jeu du Mail aujourd’hui place du Mail (la ville à rattrapé la campagne) à été construit en deux fois.

1764 la ville finance des bâtiments pour abriter 688 hommes et 144 chevaux, sur la rive gauche

1823 extension sur la rive droite et construction d’écuries, forge, hangars et manège.

Unités :

De 1841 à la fin du Second Empire se succèdent le 12° Dragons, 5° Hussards,

4° Chasseurs à Cheval, 5° Hussards, 10° Chasseurs à Cheval, 7° Hussards, 4° Hussards,

12° Chasseurs à Cheval, 5° Hussards (3°fois), 2° Hussards, 4° Chasseurs à Cheval,

12° Chasseurs à Cheval, et 6° Hussards.

Après 1870 une brigade d’artillerie s’installe à Castres et le quartier Villegoudou est occupé par le 3° RA.

Peu avant la grande guerre  le 19° Dragons remplace le 3°RA parti sur Carcassonne .

Après la guerre ,en 1919 c’est le 115°RALH (créé en 1915) qui arrive (Artillerie Lourde Hippomobile) Il est dissout la même année.

Devient dépôt militaire (pas d’occupation d’unités)

2° Guerre Les allemands, essentiellement des Osttruppen (troupes de l’Est) c'est-à-dire des supplétifs des pays de l’Est engagés dans la Wehrmacht. Les gens de Castres les appelaient les Mongols. Il y en avait certainement parmi eux.

1950-1962 Le 2° RAC (artillerie coloniale cette fois ci))

1963 Une compagnie du 8°RPIMa pendant un an.

 Quelques années après (?)  Quartier désaffecté, passe à la ville.

Origine du nom: Villegoudou était un lieu dit.

Aujourd’hui les constructions de 1764 ont disparu. Il ne reste que deux corps de bâtiment datant de 1823 occupés par les services de la ville et le manège, transformé en salle des fêtes. (Salle Gérard Philipe)

LADEN

Parc de Laden (appelé aussi Arsenal de Laden puis Quartier LTN SERVAT.

Situé sur la route de Toulouse adossé à l’Agout (rivière)

Construit  en 1875 en pleine campagne il se trouve aujourd’hui en ville.

Unités:

Il est affecté de suite à l ‘artillerie pour en faire un parc.

Il le restera tant que l’artillerie restera à Castres. Il connaîtra quelques périodes creuses et passera au Service du Matériel  de 1940 à 1942.

1942-1944 Allemands

De 1944 à 1970 après avoir été dépôt annexe du Matériel et occupé par le Service des Munitions, l’enceinte à été affectée au CM 15 et à la 11° CLRM (Cie Légère du Mat.)

Le 10/12/70 il est rendu en totalité au CM15

Il prend le nom de LTN SERVAT le 22/09/1982

Le 8 juin 1996 le CM 15 est dissout.

Le quartier est progressivement désaffecté et passe à la ville en 2000.

Il abrite provisoirement le Palais de Justice de Castres, en pleine rénovation jusqu’en 2007 puis les bâtiments sont rasés après l’acquisition du terrain par un promoteur. Il ne subsiste aujourd’hui que le bâtiment de l’état-major.

Origine du nom: Laden (Lieu dit)

Ltn Servat Joseph 25/03/1886  -  17/03/1940 à Massac (Aude)

Cité en 1917 à l’ordre de l’Armée pour avoir organisé la défense de son unité contre les gaz, le Ltn Servat est chef de section au 15° RIA (inf. alpine) en 39/40 dans la région de Bitche. Il est gravement blessé pendant un assaut sur une position par une mitrailleuse tirant d’une autre position.

Avant-bras déchiqueté, une balle dans le dos il organise un nouvel assaut et submerge l’ennemi.

Emmené à pied à l’hôpital, soutenu par deux hommes, il se couche lui-même sur la table d’opération mais ne résiste pas à l’anesthésie

Quartier de l’Albinque puis Quartier SOULT

Construit en 1874 et agrandit en 1913. Il est sur la route d ‘Albi,  surplombant Castres.

Aujourd’hui situé en ville.

Unités:

Il est affecté dés le début à l’Artillerie hippomobile, les régiments y logent les batteries n’ayant pas trouvé place dans leur quartier propre.

La musique de l’école d’artillerie y est également cantonnée.

En 1930 des bâtiments sont érigés pour le logement des cadres de la garnison.

De 1929 à 1939 l’enceinte est occupée par un bataillon d’ouvriers employés à la Poudrerie et au 115° RALH, il sert aussi d’entrepôt Mobilisation.

De septembre 1939 à juillet 1940 un Centre d’Instruction Gendarmerie s’y installe, puis un escadron de Gendarmes Mobiles, repliés du Nord, qui séjourne jusqu’en décembre 1945.

En janvier 1946, la Gendarmerie Départementale prend possession à titre définitif du quartier Soult.

De septembre 1979 à avril 1980 l’ancien casernement est totalement démoli et une nouvelle caserne de Gendarmerie est construite.

Origine du nom: Albinque (lieu dit) c’est aujourd’hui un quartier de la ville.

Il existait aussi :

Un centre des subsistances de l’Intendance en ville (avenue Charles de Gaulle)

Un parc à fourrages, route de Brassac, non loin du quartier Lardaillé devenu propriété de la ville qui en a fait un parc pour les expositions.

Il n’en reste que deux bâtiments d’origine.

La liste n’est pas exhaustive car d’autres sites militaires, plus modestes ont existé, complètement disparus aujourd’hui.

Peut être auriez vous des informations à ce sujet ?

 

                                                                  Texte     Jacques ANTOINE       Photos    Jean Daniel SALLES   

 

Commentaires

  • SAINT-JUST Guy
    • 1. SAINT-JUST Guy Le 13/05/2018
    Je reconnais "la patte" de quelqu'un. Bravo comme d'hab.
    Bonne journée, Para-Amicalement.
  • Costenoble
    • 2. Costenoble Le 29/04/2018
    Merci pour ces photos très beau regimemt pour y être aller

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